Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a exprimé la position des États-Unis sur la situation à Gaza. Il a souligné que l’État hébreu ne devait pas « réoccuper » la bande de Gaza à l’issue du conflit. Blinken a plaidé en faveur d’un « mécanisme durable de reconstruction de Gaza » et a insisté sur l’importance de placer les aspirations du peuple palestinien au cœur de la gouvernance de la région. Il a également soutenu l’idée d’une « unification » avec la Cisjordanie sous le contrôle de l’Autorité palestinienne.
La position Française
La France, de son côté, a organisé une « conférence humanitaire » sur la situation à Gaza. Bien que le gouvernement israélien ne soit pas présent à cette conférence, le président français, Emmanuel Macron, a eu des entretiens avec le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, sur ce sujet. La France a souligné l’importance de l’amélioration de la situation humanitaire à Gaza, en insistant sur l’intérêt de tous, y compris Israël, à cet égard.
Objectif : paix et sécurité durables
Antony Blinken a affirmé que pour parvenir à « une paix et une sécurité durables » dans la région, il était essentiel d’empêcher les « déplacements forcés de Palestiniens de Gaza » et de veiller à ce que l’enclave ne puisse être exploitée à des fins terroristes. Il a également souligné la nécessité d’éviter toute « tentative de blocus ou de siège de Gaza » à l’avenir, ainsi que toute « réduction » territoriale.
La situation à Gaza reste complexe, mais les déclarations des États-Unis et de la France mettent en évidence l’importance d’une approche concertée pour résoudre les défis humanitaires et sécuritaires dans la région.



