L’annonce est intervenue ce mercredi 12 novembre 2025, dans les locaux du Ministère de la Santé Publique. La signature du Protocole d’Accord, conclu entre le ministère et les représentants des étudiants internes qualifiants, internes ainsi que les anciens étudiants de l’IFIRP, constitue un tournant majeur dans les échanges engagés depuis plusieurs mois. Cette rencontre, tenue au bureau de l’institution, marque une volonté mutuelle d’avancer, d’écouter et d’apporter des réponses concrètes aux revendications exprimées. Sous l’impulsion de la ministre de la Santé Publique, le Dr Managna Monira, ce protocole s’inscrit dans une dynamique d’ouverture, avec l’objectif affirmé d’apporter des réformes adaptées aux besoins du peuple malgache. Au-delà du simple acte administratif, cette signature est perçue comme un engagement politique, social et médical fort, au moment où les attentes des internes et jeunes professionnels se font de plus en plus pressantes. L’événement témoigne d’une prise de conscience des enjeux majeurs liés à la formation, aux conditions de travail et aux perspectives d’évolution des métiers de santé au sein du pays.
Un protocole d’accord fruit de longues discussions
La signature du Protocole d’Accord découle d’un processus entamé bien avant la rencontre du 12 novembre 2025. Les étudiants internes qualifiants, les internes et les anciens étudiants de l’IFIRP ont porté des revendications précises, nécessitant une série d’échanges approfondis avec les autorités de santé. L’établissement d’un tel document ne s’improvise pas : il implique un travail de concertation, d’analyse et de clarification des enjeux. Le protocole reprend ainsi les points jugés prioritaires par les représentants étudiants : ces revendications concernent leur formation, leurs conditions d’exercice, leurs perspectives professionnelles ou encore les dispositifs d’encadrement au sein des structures hospitalières et éducatives.
Les discussions ont permis de faire remonter les préoccupations de terrain : organisation des stages, reconnaissance des qualifications, gestion des affectations, encadrement pédagogique, ou encore prise en compte des difficultés rencontrées par les cohortes passées et actuelles. La présence, dans le protocole, de demandes émanant également des anciens étudiants de l’IFIRP montre que cette démarche vise à englober plusieurs générations d’apprenants et de professionnels en devenir. Le travail de fond entrepris jusqu’à la date du 12 novembre atteste d’une volonté partagée de dépasser les blocages et de parvenir à un texte consensuel.
La réunion organisée au bureau du ministère n’était donc pas une simple formalité, mais l’aboutissement d’un processus continu où les représentants des internes ont occupé une place centrale. Le protocole prend acte de cette implication et marque la reconnaissance officielle des préoccupations présentées. En cela, il constitue un document à la fois symbolique et opérationnel, destiné à structurer les actions futures, à garantir une vision cohérente et à instaurer un climat de confiance renouvelé.
Une avancée significative dans le dialogue entre étudiants et autorités publiques
La signature du Protocole d’Accord marque une étape importante dans le processus de dialogue instauré entre le ministère et les étudiants concernés. Cette initiative est perçue comme un geste d’ouverture, montrant que les autorités ont choisi d’opter pour une démarche d’écoute active plutôt que pour une gestion unilatérale des problématiques soulevées. Le fait que l’accord soit présenté comme une étape témoigne de la volonté de poursuivre un dialogue évolutif, qui ne s’arrête pas à ce document. Il est le signe d’un engagement dans la durée.
L’événement renforce la dynamique de recherche de solutions communes. Cette approche collaborative est essentielle dans le domaine de la santé, où la qualité de la formation et la stabilité des personnels en formation ont un impact direct sur le fonctionnement des établissements hospitaliers et sur la qualité des soins dispensés à la population. En affichant cette volonté d’écoute, le ministère reconnaît la légitimité des attentes exprimées par les étudiants internes et futurs praticiens. La démarche permet également de désamorcer des tensions et de replacer la coopération au centre des relations entre les institutions de formation, les structures hospitalières et les responsables de la santé publique.
Les internes qualifiants, les internes et les anciens étudiants de l’IFIRP trouvent ainsi un espace institutionnel où leurs voix sont entendues. Le protocole sert non seulement de base à la résolution de problématiques immédiates, mais il constitue également un cadre de référence pour d’éventuelles réformes ultérieures. Il s’agit d’un moment où l’ensemble des acteurs se réunissent autour d’objectifs communs : améliorer la formation, renforcer la qualité du système de santé et garantir des conditions adéquates pour les professionnels en apprentissage ou en début de carrière.
Le rôle déterminant de la ministre Managna Monira
Au cœur de cette initiative, la ministre de la Santé Publique, le Dr Managna Monira, occupe un rôle central. Son engagement dans la recherche de solutions montre une volonté politique affirmée d’accompagner les évolutions nécessaires au sein du secteur sanitaire malgache. En présidant cette rencontre et en soutenant la signature du protocole, elle réaffirme un objectif majeur : celui de mettre en œuvre des réformes répondant pleinement aux besoins du peuple malgache.
Cette perspective souligne que le dialogue engagé avec les internes n’est pas considéré comme un enjeu isolé, mais comme une pièce essentielle d’un projet plus vaste visant à renforcer l’ensemble du système de santé. L’implication directe de la ministre donne au protocole une dimension institutionnelle forte et témoigne d’une attention particulière portée aux problématiques de formation et d’intégration des jeunes professionnels. L’écoute démontrée lors de ce processus envoie un signal positif à l’ensemble du corps médical, montrant que les préoccupations, lorsqu’elles sont exprimées collectivement et dans un cadre structuré, peuvent aboutir à des engagements concrets.
La déclaration associée à cette signature précise que le Ministère de la Santé Publique réaffirme sa volonté d’accompagner ces réformes. Cette annonce constitue une promesse politique d’investir dans la santé, dans son organisation et dans ses acteurs, en intégrant les revendications étudiantes dans une vision globale du développement sanitaire. À travers ce protocole, le ministère met en avant sa détermination à construire un système résilient, adapté aux réalités nationales et attentif aux aspirations des futurs professionnels de santé.
Des revendications structurées autour des besoins des étudiants et de la profession
Les revendications inscrites dans le Protocole d’Accord reflètent les problématiques rencontrées par les internes qualifiants, les internes et les anciens étudiants de l’IFIRP. Elles ne sont pas détaillées dans le texte initial, mais il est clairement établi qu’elles concernent à la fois la formation, le statut des internes et leur encadrement. La présence de plusieurs catégories d’étudiants montre que les difficultés soulevées touchent différents niveaux de parcours éducatif, et qu’une réponse globale s’impose.
La prise en compte de ces revendications dans un protocole officiel permet de garantir qu’elles ne seront ni minimisées ni ignorées. En les intégrant dans un cadre négocié et signé, le ministère s’engage à les examiner et à rechercher les modalités les plus adaptées pour y répondre dans le temps. Le protocole n’est pas une simple déclaration d’intention : il sert de socle à la construction de mesures concrètes, destinées à améliorer le quotidien et les perspectives des internes.
Les besoins exprimés par les étudiants s’inscrivent également dans un contexte où la profession médicale, à Madagascar comme ailleurs, est confrontée à de nombreux défis. La qualité des formations, la disponibilité des encadrants, la gestion des infrastructures, la reconnaissance des qualifications ou encore l’évolution des carrières constituent autant de points pouvant influer sur l’attractivité de la filière et la motivation des futurs professionnels. En acceptant de les inscrire dans un protocole, l’État reconnaît non seulement leur importance, mais aussi leur impact potentiel sur l’organisation du système de santé.
Cette reconnaissance institutionnelle est essentielle pour renforcer la confiance entre les acteurs. Elle assure aux étudiants que leurs préoccupations ne seront pas reléguées au second plan et que la recherche de solutions répondra à des enjeux réels et partagés. Pour les anciens étudiants de l’IFIRP, cette démarche symbolise également une continuité : les problématiques rencontrées par les promotions précédentes ne sont pas ignorées, mais intégrées à la réflexion actuelle.
Un accord perçu comme une base de transformation du système de santé
Le Protocole d’Accord signé le 12 novembre 2025 ne constitue pas seulement la conclusion de discussions. Il représente un point de départ vers des réformes plus larges, pensées pour répondre aux besoins du peuple malgache, comme l’a rappelé la ministre. Ce document marque la volonté de transformer durablement l’organisation de la formation médicale afin d’améliorer la qualité du système de santé national.
La dimension collective de ce protocole lui donne une portée particulière. En associant le ministère, les internes et les anciens étudiants, il ouvre la voie à une participation plus active des professionnels en formation dans la construction des politiques publiques de santé. Cette démarche participative met en lumière un modèle fondé sur la coopération, où les décisions sont prises en tenant compte des réalités vécues par les acteurs de terrain.
L’accord renforce également la stabilité du système éducatif médical. En reconnaissant officiellement les besoins des étudiants, le ministère garantit un suivi plus cohérent des dispositifs pédagogiques et organisationnels. Les réformes à venir, soutenues par la ministre, pourront ainsi s’appuyer sur des contributions directes émanant de ceux qui vivent quotidiennement les enjeux du secteur.
Ce protocole porte une ambition claire : celle de construire un système de santé solide, inclusif et accessible, capable de répondre aux attentes de la population. La formation des internes représente un maillon essentiel de cette chaîne. En engageant des réformes en ce sens, l’État affirme vouloir renforcer l’efficacité des services, améliorer l’accès aux soins et garantir que les futurs professionnels disposeront des outils, des compétences et des conditions nécessaires pour exercer avec excellence.
La signature du protocole constitue donc un signal fort, à la fois politique et opérationnel. Elle témoigne d’une volonté de transformation continue et d’un engagement durable envers la qualité de la formation médicale. Elle ouvre enfin la voie à un futur où les professionnels de santé seront mieux préparés, mieux encadrés et mieux soutenus, au bénéfice de toute la société.



