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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Élections du 29 mai : Défaite cuisante pour certains opposants

Photo du rédacteur: Volanirina RazafindrafitoVolanirina Razafindrafito

Les élections législatives du 29 mai ont été marquées par une série de défaites cuisantes pour plusieurs figures politiques de l'opposition.



La proclamation des résultats des élections législatives du 29 mai dernier a confirmé une tendance défavorable pour plusieurs opposants notables, qui ont quitté le camp présidentiel pour rejoindre l’opposition, mais n'ont pas réussi à convaincre les électeurs.


Une déroute électorale pour des figures emblématiques

Les résultats, annoncés hier par la Commission électorale à Alarobia, ont révélé une défaite marquante pour des personnalités politiques telles que Hajo Andrianainarivelo dans l’Avaradrano et Brunel Razafitsiandraofa à Ikongo. Malgré des campagnes intensives, ces anciens candidats à l’élection présidentielle de novembre dernier n'ont pas réussi à séduire leurs électeurs traditionnels. Ces résultats ont confirmé leur incapacité à transformer leur notoriété passée en soutien électoral tangible.


Des pertes significatives pour des personnalités politiques

Christine Razanamahasoa, ancienne présidente de l’Assemblée nationale, a également connu une défaite face à Richard Rakotondrabary de la plateforme IRMAR. Cette perte représente un tournant dans la carrière politique de Razanamahasoa, mettant en péril son avenir politique. De même, Kearon Idealson à Ampanihy Ouest n’a pas réussi à s’imposer, laissant la victoire à ses rivaux. Paul Bert Rahasimanana, dit Rossy, un candidat indépendant, a été largement distancé par les candidats de l’IRMAR et du Firaisankina dans le 4ème arrondissement de la capitale.


Une série de défaites pour les anciens alliés du régime

La liste des perdants comprend également Iréné Jaosera à Analalava, Volahaingo Marie-Thérèse à Bealanana, Hamad Ahmad à Fénérive-Est, Jerry Hatrefindrazana à Taolagnaro, et Masy Goulamaly à Tsihombe. Ces candidats, qui avaient quitté le camp présidentiel pour se positionner comme opposants, n'ont pas réussi à convaincre les électeurs de les suivre dans cette nouvelle direction. Leur incapacité à capitaliser sur leur notoriété passée souligne les difficultés rencontrées par les anciens partisans du régime pour mobiliser un soutien significatif en tant qu'opposants.


Une mobilisation efficace des plateformes IRMAR et Firaisankina

Les adversaires des anciens partisans du régime, souvent issus des plateformes IRMAR et Firaisankina, ont réussi à mobiliser les électeurs de manière plus efficace. Leur stratégie électorale et leur capacité à séduire l’électorat ont été des facteurs déterminants dans ces victoires. Cette dynamique a permis à ces plateformes de s'imposer face aux figures politiques autrefois influentes mais désormais affaiblies par leur changement de camp.


Une leçon pour les futurs candidats

Cette série de défaites offre une leçon importante pour les futurs candidats. La notoriété et les alliances passées ne suffisent pas à garantir une victoire électorale. Il est essentiel de comprendre et de répondre aux attentes des électeurs, de mener des campagnes efficaces et de proposer des visions convaincantes pour l’avenir. Les résultats de ces élections montrent que les électeurs cherchent des leaders capables de représenter leurs intérêts et de défendre des valeurs de transparence et d’intégrité.


En somme, les élections du 29 mai ont été un tournant pour de nombreux politiciens malgaches. Les défaites de figures de l’opposition révèlent une dynamique électorale où les anciens partisans du régime ont échoué à s'imposer face à des adversaires mieux préparés et plus en phase avec les attentes des électeurs.

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