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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Dénonciation de l'abus de pouvoir : la société civile malagasy en alerte



Hier, lors d'une conférence de presse tenue au siège du mouvement Rohy à Ambatonakanga, onze organisations de la société civile malgache ont exprimé leur inquiétude face à ce qu'elles considèrent comme une utilisation abusive de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), signalant un détournement de son rôle prévu par la loi.


Un appel au respect de la démocratie

Les entités présentes, incluant CCOC, Liberty 32, Mouvement Rohy, et Transparency International-Initiative Madagascar (TI-MG), ont déploré les récents événements politiques perçus comme des actes de dictature et des représailles politiques. Elles affirment que ces actions compromettent la représentativité et la souveraineté directe du peuple, principes fondamentaux de la Constitution malgache.


Critique des procédures de destitution

Le retrait des leaders du Parlement, Herimanana Razafimahefa et Christine Razanamahasoa, est cité comme exemple de ces abus. Les organisations soutiennent que, bien que légaux, ces procédés ne respectent pas les garanties démocratiques dues aux représentants du peuple. La facilité et la rapidité de ces destitutions sont particulièrement alarmantes pour ces défenseurs de la démocratie.


L'importance d'une discipline proportionnée

La société civile critique également l'utilisation précipitée de la HCC pour régler des querelles internes à l'Assemblée nationale, suggérant que des mesures disciplinaires moins sévères et plus appropriées, comme celles énoncées dans le règlement intérieur de l'Assemblée, devraient être privilégiées. Ils déplorent le fait que la HCC ait été saisie directement en représailles, sans suivre les étapes intermédiaires nécessaires.


Appel à la justice et à l'équité

L'accent est également mis sur la nécessité d'un procès équitable et proportionnel pour les parlementaires, qui devraient bénéficier d'une immunité leur permettant de défendre les intérêts des citoyens sans crainte de représailles. Les organisations rappellent l'importance de la transparence dans ces procédures et critiquent le manque de communication autour des décisions prises, souvent perçues comme opaques et secrètes.


Vers un dialogue constructif

En conclusion, les organisations appellent à un renforcement du dialogue et à la mise en place de réformes pour garantir une transition paisible vers les prochaines élections. Elles soulignent l'urgence de restaurer la confiance dans les institutions démocratiques et de renforcer l'indépendance de la justice, en particulier en matière électorale.


Un cri d'alarme pour la démocratie

La conférence de presse a servi de plateforme pour ces organisations de la société civile pour alerter sur les risques que courent les principes démocratiques à Madagascar. En appelant à la vigilance et à l'action, elles espèrent initier un changement positif et durable dans la gestion des affaires publiques malgaches.

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