Dans un contexte de tensions toujours vives, l'Ukraine et la Russie intensifient leurs affrontements tandis que le principal opposant russe reçoit une lourde peine. Pendant ce temps, les pourparlers de paix tentent de progresser en l'absence de la Russie.
La situation en Ukraine continue de se détériorer, avec des attaques de part et d'autre de la ligne de front. Kiev a ciblé deux ponts en zone occupée par les Russes, des structures décrites comme des "artères pratiquement pas utilisées à des fins militaires", selon un responsable prorusse. Les forces armées russes ont réagi en lançant une frappe contre des bases aériennes des forces armées ukrainiennes près des localités de Starokostiantyniv et Doubno.
Un bombardement russe aurait touché un centre de transfusion sanguine dans l'oblast de Kharkiv, faisant des victimes, selon le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Par ailleurs, un pétrolier russe a été touché par des drones ukrainiens dans le détroit de Kertch, interrompant brièvement le trafic sur le pont reliant la Crimée à la Russie.
Dans une autre escalade de violence, des engins explosifs ont été lâchés par des drones ukrainiens sur la ville russe de Rylsk, près de la frontière avec l'Ukraine. Selon le gouverneur de la région, aucun blessé n'est à déplorer suite à cette attaque.
Sur le plan diplomatique, une trentaine de pays sont invités en Arabie saoudite pour discuter de la situation en Ukraine, mais la Russie n'a pas été invitée à ces pourparlers.
Dans une autre actualité liée à la Russie, le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, a été condamné à dix-neuf années de prison pour "extrémisme". Cette décision a été condamnée par les Etats-Unis et les Nations unies qui ont demandé sa libération immédiate.
Enfin, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé qu'elle n'avait observé aucune mine ni explosif sur les toits de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia.