Le projet PAPRIZ, qui vise à vulgariser l'utilisation du sulfate d'ammonium en agriculture, progresse rapidement et les paysans formés sont motivés par l'amélioration potentielle de leur rendement rizicole.
Selon Joseph Lahady, président d'une association paysanne à Ranomafana Est, l'utilisation du sulfate d'ammonium en agriculture n'entraîne pas de dégradation du sol, à condition d'appliquer la bonne dose. Lahady et d'autres paysans ont bénéficié d'une formation dispensée par des techniciens du projet PAPRIZ, qui fait partie d'une série réalisée par le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage en partenariat avec la coopération japonaise JICA.
À Ranomafana Est, environ 140 ménages exploitent environ 260 hectares de rizières et bénéficient de l'appui du projet PAPRIZ, ce qui a entraîné une amélioration notable des rendements. Bien que l'utilisation d'engrais chimiques tels que l'urée et le NPK ne soit pas nouvelle pour ces paysans, le rendement moyen n'a pas dépassé 2 tonnes par hectare. Cependant, en utilisant le sulfate d'ammonium mélangé à de l'engrais organique, le rendement pourrait atteindre jusqu'à 5 tonnes par hectare, selon Emmanuel Armand Rakotoarison, formateur de PAPRIZ. Les coûts de production vont également diminuer grâce à la campagne présidentielle de vulgarisation du sulfate d'ammonium, dont le prix au kilo est de seulement 1 500 ariary. Des efforts seront également déployés pour une meilleure disponibilité du sulfate d'ammonium.