À moins de six mois du premier tour de la présidentielle, le parti Tiako i Madagasikara (TIM) de l'ancien président Marc Ravalomanana affiche une détermination remarquable.
Le parti Tiako i Madagasikara (TIM) dirigé par l'ancien président Marc Ravalomanana fait preuve d'une détermination remarquable à moins de six mois du premier tour de l'élection présidentielle, selon le calendrier proposé par la Commission Électorale Nationale Indépendante. Lors d'un rassemblement dans l'Avaradrano ce samedi, le leader du TIM a clairement annoncé à ses partisans qu'il n'était plus temps d'hésiter. "Aucun retour en arrière n'est possible", a-t-il déclaré avec force lors de son discours devant une foule acquise à sa cause, prête à le suivre envers et contre tout. "Même en l'absence d'électricité. Même si les routes sont détruites et parsemées d'obstacles, rien ne nous empêchera d'avancer", a-t-il ajouté.
Marc Ravalomanana a souligné une fois de plus que les élections restent le seul moyen d'apporter le changement dans le pays. Son parti s'est engagé à sensibiliser la population dans le cadre de sa principale mission durant les prochains mois, axée sur la refonte de la liste électorale. "Nous construirons une nation digne, où les droits et la dignité de la population seront respectés", a-t-il annoncé. L'ancien président a insisté sur l'importance de tenir les élections présidentielles cette année. Cependant, le chef du TIM a appelé ses partisans à rester vigilants. "Il faut se préparer pour cette période électorale, en particulier pour les imprévus. Il est essentiel de rester attentif car certains ne cherchent qu'à nuire", a-t-il averti. La réunion de ce samedi à Anosy Avaratra a été marquée par l'unité.
En plus de la présence de Marc Ravalomanana, du Bureau politique Tiako i Madagasikara, du député de l'Avaradrano Gerry Andriambolaina, des maires et des conseillers municipaux, ainsi que des ComTim des 16 communes de l'Avaradrano, d'anciens cadres du TIM étaient également présents, tels que d'anciens ministres tels que Guy Rivo Randrianarisoa, Hery Raharisaina, Bary Rafatrolaza et Olga Ramalason, qui ont renouvelé leur allégeance à Dada. "Nous ne devons pas nous diviser, au contraire, nous devons montrer notre solidarité", a conclu l'ancien résident d'Iavoloha.