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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

MESUPRES et SECES : avancer ensemble pour redresser et améliorer l’enseignement supérieur

L’enjeu du redressement et de l’amélioration de l’enseignement supérieur a été placé au centre des échanges entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le Syndicat des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs-Enseignants. Le 13 novembre 2025, une rencontre officielle a rassemblé le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Pr Ravonimanantsoa Ndaohialy Manda-Vy, et le Bureau national du SECES, conduit par son président, le Dr Randriamialinoro Faliarivony. Cette réunion, décrite comme constructive et orientée vers la recherche de solutions durables, a mis en avant la volonté partagée d’avancer ensemble, dans un esprit de partenariat et de collaboration renforcée. Les discussions ont porté sur la nécessité de revaloriser l’enseignement supérieur, d’améliorer l’environnement de travail, de renforcer la cohésion institutionnelle et de garantir une année universitaire plus harmonieuse. Les échanges ont également souligné l’importance fondamentale des enseignants-chercheurs dans la formation de la jeunesse et dans la construction de l’avenir du pays. Cet article revient en profondeur sur les enjeux, les orientations et l’esprit de cette rencontre, qui se veut une étape marquante dans le processus d’amélioration du secteur.

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Une rencontre placée sous le signe du dialogue et de la collaboration

La rencontre du 13 novembre 2025 entre le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le Bureau national du SECES s’est déroulée dans un contexte où la nécessité d’un dialogue constant est régulièrement évoquée par les acteurs du système éducatif. Conduite par le Dr Randriamialinoro Faliarivony, la délégation du syndicat a été accueillie par le Pr Ravonimanantsoa Ndaohialy Manda-Vy pour une séance de travail visant à mettre en lumière les attentes, les difficultés et les perspectives de collaboration entre les deux parties.

L’objectif principal de cette rencontre était de réaffirmer la volonté commune d’œuvrer ensemble pour le redressement du secteur de l’enseignement supérieur. Les deux institutions ont insisté sur l’importance d’une relation basée sur la confiance, la transparence et la volonté de coconstruire. Cette démarche vise à instaurer un environnement de travail sain et une gouvernance qui encourage la participation de toutes les parties prenantes. La rencontre a été décrite comme marquant une étape dans la consolidation des échanges entre le Ministère et le SECES, qui s’accordent sur la nécessité d’une action concertée face aux défis persistants rencontrés par les enseignants-chercheurs et les étudiants.

Les responsables présents ont rappelé que, sans un dialogue institutionnel régulier, la mise en place d’améliorations durables reste difficile. De ce fait, ils ont convenu que cette rencontre devait s’inscrire dans une dynamique continue. Le Ministre et le Syndicat ont exprimé leur volonté de renforcer leurs liens et d’instaurer une collaboration plus étroite afin de parvenir à des résultats concrets qui profiteront à l’ensemble du système universitaire malgache.

Le SECES réaffirme son engagement malgré les difficultés persistantes

Lors de cette rencontre, le SECES a tenu à réaffirmer sa mission et son rôle dans la société malgache. Confrontés à des conditions de travail complexes et souvent marquées par des contraintes institutionnelles, financières et matérielles, les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants continuent néanmoins d’assurer leurs responsabilités en matière d’éducation, de recherche et de formation de la jeunesse.

Le Dr Randriamialinoro Faliarivony a rappelé que la vocation du SECES reste inchangée : défendre les intérêts de ses membres tout en contribuant au développement du système éducatif national. Le Syndicat a souligné que son engagement ne se limite pas à une revendication corporatiste, mais qu’il s’étend à une mission plus générale : participer à la construction d’un enseignement supérieur capable de répondre aux besoins du pays et aux attentes des générations futures.

Malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés, les enseignants-chercheurs assument leur rôle avec détermination. Ils contribuent non seulement à dispenser des cours, mais également à développer la recherche scientifique, à encadrer des travaux universitaires, à participer à des projets de développement et à assurer diverses responsabilités administratives au sein des universités. Leur engagement est essentiel pour garantir la qualité de l’enseignement et soutenir les ambitions du pays en matière d’innovation et de développement socio-économique.

Le SECES a donc rappelé que les efforts accomplis par les enseignants nécessitent une reconnaissance institutionnelle et un soutien plus tangible. Il a insisté sur la nécessité d’améliorer les conditions d’exercice du métier et de renforcer l’accompagnement accordé aux enseignants-chercheurs. Cette reconnaissance est indispensable pour maintenir la motivation des équipes pédagogiques et scientifiques, déjà fortement sollicitées. En réaffirmant son engagement, le SECES a montré qu’il souhaite jouer un rôle actif dans l’évolution du système universitaire, dans un cadre de collaboration avec le MESUPRES.

Des objectifs communs pour renforcer et revaloriser l’enseignement supérieur

L’un des points centraux de la rencontre a été l’identification d’objectifs communs destinés à améliorer le secteur de l’enseignement supérieur. Les deux parties ont souligné que l’enseignement supérieur doit être à la hauteur des ambitions du pays, en tant que pilier de formation de la jeunesse et moteur du développement national. La revalorisation de ce secteur est perçue comme une priorité stratégique.

Parmi les objectifs partagés, la volonté de rétablir le prestige de l’enseignement supérieur a été largement mise en avant. Les responsables ont souligné que cette revalorisation est indispensable pour redonner confiance aux étudiants, aux familles et à l’ensemble de la population malgache. L’enseignement supérieur doit redevenir une fierté nationale, un espace d’excellence académique, d’innovation et de réussite.

Le renforcement de la cohésion entre le Ministère et le SECES figure également parmi les priorités. Les deux institutions entendent travailler ensemble dans une logique de transparence et de respect mutuel. La cohésion institutionnelle est essentielle pour faciliter la prise de décision, accélérer la mise en œuvre des réformes et instaurer un climat de confiance entre les différents acteurs du système.

Un autre enjeu majeur concerne l’amélioration des modalités de recrutement des enseignants. Les responsables présents ont souligné que la qualité de l’enseignement dépend largement de la compétence et de la motivation des enseignants-chercheurs. Il est donc nécessaire de revoir les processus de recrutement afin de garantir l’arrivée de nouveaux enseignants qualifiés, sélectionnés selon des critères rigoureux et adaptés aux besoins des universités.

Enfin, les deux parties ont insisté sur la nécessité de garantir une année universitaire harmonieuse et performante. Cela implique la mise en place de conditions favorables au bon déroulement des cours, des évaluations, des activités de recherche et de la vie universitaire dans son ensemble. L’objectif est de réduire les perturbations, d’améliorer l’organisation et de favoriser un climat serein propice à la réussite.

Un partenariat fondé sur la co-construction et l’innovation

La rencontre a également mis en avant l’importance d’un partenariat basé sur la co-construction et l’innovation. Les responsables des deux institutions ont insisté sur le fait que l’avenir de l’enseignement supérieur ne peut être bâti qu’en associant toutes les parties prenantes : le ministère, les enseignants, les étudiants et l’ensemble de la communauté universitaire. Cette vision participative est considérée comme la clé pour instaurer un système plus inclusif, plus efficace et plus résilient.

La co-conception des réformes et des projets éducatifs permettrait de mieux répondre aux réalités du terrain et aux attentes des acteurs concernés. En intégrant les enseignants-chercheurs dans le processus décisionnel, le Ministère s’assure que les réformes tiennent compte des contraintes académiques, pédagogiques et matérielles auxquelles les universités font face. Le SECES, de son côté, s’engage à apporter son expertise et sa connaissance du milieu universitaire pour contribuer à l’élaboration de solutions adaptées.

L’innovation constitue un autre pilier de ce partenariat. Les deux institutions ont rappelé que le développement du pays passe par la modernisation des pratiques éducatives, la promotion de la recherche scientifique et l’introduction de nouvelles approches pédagogiques. L’innovation doit être encouragée à tous les niveaux : dans les programmes d’enseignement, dans les méthodes d’apprentissage, dans l’organisation institutionnelle et dans les stratégies de développement des universités.

Selon les responsables présents, l’avenir de l’enseignement supérieur repose sur une vision globale qui vise à valoriser les compétences des jeunes Malgaches. Les diplômes délivrés doivent être dignes, de qualité et reconnus pour leur valeur académique et professionnelle. Cela nécessite un environnement de travail modernisé, un soutien institutionnel renforcé et une collaboration étroite entre les différents acteurs.

L’enseignement supérieur, clé d’un avenir solide pour la jeunesse malgache

En conclusion, les deux parties ont insisté sur le rôle fondamental de l’enseignement supérieur dans la construction de l’avenir du pays. Selon le Ministre et le SECES, investir dans ce secteur revient à investir dans les compétences, le développement et la réussite de la jeunesse malgache. Ils ont souligné que l’enseignement supérieur constitue un pilier incontournable pour garantir un avenir solide, capable de répondre aux défis économiques, sociaux et scientifiques du pays.

Les représentants du SECES ont rappelé que la mission d’éducation et de formation de la jeunesse est au cœur de leur engagement. Ils considèrent que chaque amélioration apportée à l’enseignement supérieur contribue directement à l’épanouissement intellectuel et professionnel des étudiants, qui représentent la future force active du pays.

De son côté, le Ministère a réaffirmé sa détermination à travailler avec l’ensemble des acteurs concernés afin d’instaurer un système universitaire plus performant. Il s’engage à poursuivre les efforts pour moderniser les infrastructures, renforcer la qualité des enseignements et soutenir la recherche scientifique.

Les deux parties ont ainsi conclu que l’enseignement supérieur doit être construit ensemble, dans un esprit de partenariat, de co-conception et d’innovation. C’est par cette démarche collective qu’il sera possible de garantir aux jeunes Malgaches des parcours universitaires dignes et des diplômes qui reflètent la qualité de leur formation.

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