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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurVolanirina Razafindrafito

Qui est Damien Abad ?



Laurent Chevallier, né le 6 juin 1955 à Nîmes, est un homme aux multiples facettes. Son parcours professionnel, alliant le cinéma et l'humanitaire, témoigne de son engagement tant artistique que social. Diplômé de l'École Louis Lumière, il débute sa carrière comme assistant caméra sur divers longs métrages emblématiques du cinéma français des années 1980, travaillant notamment aux côtés de réalisateurs renommés tels que René Allio et Jean-Jacques Beineix.


Passionné par les voyages et les rencontres, Chevallier se tourne ensuite vers la réalisation de documentaires, explorant différentes régions du monde et portant un regard sensible sur des réalités souvent méconnues. Son premier long métrage documentaire, "Au sud du sud" (1990), met en lumière la traversée de l'Antarctique par Jean-Louis Étienne, offrant une plongée captivante dans l'univers glacial de ce continent lointain.


Soucieux de donner une voix aux cultures africaines, Chevallier réalise ensuite des documentaires tels que "Djembefola" et "Circus Baobab", mettant en avant la richesse et la diversité du continent. Mais c'est avec "L'Enfant noir" (1995) que le réalisateur marque les esprits, en adaptant le roman éponyme de Camara Laye et en tournant en Guinée, offrant ainsi une vision authentique et poignante de l'enfance africaine.


Engagé dans des projets humanitaires, Chevallier utilise son art comme un moyen de sensibilisation et d'action. Son documentaire "La Vie sans Brahim" (2003) explore les défis de l'intégration sociale en France à travers le parcours de Brahim, un SDF d'origine marocaine. Toujours en quête de rencontres inspirantes, le réalisateur donne la parole à des figures emblématiques telles que Momo, le doyen du jazz africain, dans son film éponyme.


Au-delà de son travail cinématographique, Chevallier s'investit également dans des projets humanitaires concrets. Avec "L'Expérience africaine" (2009), il initie des élèves français au jazz africain et les emmène à la découverte des racines de cette musique en Guinée. Dans "La Pépinière du désert" (2011), il met en lumière l'initiative de paysans marocains et d'immigrés dans l'Essonne qui cherchent à reverdir le désert.


Laurent Chevallier incarne ainsi une vision engagée du cinéma, utilisant son art comme un outil de dialogue et de transmission. Par ses documentaires riches en émotions et en humanité, il nous invite à découvrir des réalités souvent méconnues et à ouvrir notre regard sur le monde qui nous entoure.

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