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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Sabotage à Behoririka : attaque ciblée contre les infrastructures électriques


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La Jirama, entreprise publique malgache en charge de la fourniture d'électricité, se trouve une fois de plus au centre des tumultes. Cette fois-ci, la perturbation provient d'un acte délibéré de sabotage, compromettant gravement son opération dans un contexte déjà tendu. Le Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH) a ouvertement exprimé son indignation face à cet acte malveillant, soulignant l'impact négatif immédiat sur la société et posant des questions sur les motivations sous-jacentes.


L'incident en question s'est produit dans la sous-station électrique P63 à Behoririka. Des individus non identifiés ont méticuleusement démantelé et volé des équipements cruciaux, notamment trois câbles de liaison majeurs et six cosses. Leur acte de vandalisme ne s'est pas arrêté là ; ils ont également infligé des dommages significatifs au tableau Tur4, un élément essentiel de la sous-station.


Cette attaque délibérée a entraîné une coupure d'électricité étendue, affectant non seulement Behoririka mais aussi les zones environnantes, notamment la Cité Gare Madarail. Les techniciens de la Jirama, premiers témoins de la scène, ont détaillé l'étendue des dommages et les implications pour les résidents et les entreprises locales.


Au-delà de l'incident immédiat, la nature de cet acte soulève des questions plus profondes et plus inquiétantes. Le timing, en particulier, a fait naître des suspicions. Le MEH se trouve confronté à une interrogation cruciale : cette attaque constitue-t-elle simplement un acte criminel opportuniste, ou y a-t-il des indications d'une tentative plus sinistre de déstabilisation, surtout en considérant le climat pré-électoral actuel ?


Les représentants du MEH ont été catégoriques dans leur réponse à ces événements. Une telle conduite ne sera pas tolérée, insistent-ils, mettant en avant la gravité d'attaquer les infrastructures publiques essentielles. Ils ont réaffirmé l'engagement du ministère à poursuivre non seulement ceux qui sont directement responsables de ces actes de sabotage mais aussi ceux qui pourraient être intellectuellement derrière.


Cette situation met en lumière les défis complexes auxquels les services publics, comme la Jirama, sont confrontés. Déjà aux prises avec des défis internes, ces entités doivent maintenant également naviguer dans les eaux troubles de la criminalité et de la politique. Cette affaire souligne la nécessité d'une vigilance accrue, d'une sécurité renforcée et d'une réponse légale stricte pour protéger les services essentiels du pays contre les menaces futures.

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