Toliara : le Président de la Refondation lance sa première visite officielle hors région

Hier jeudi 27 novembre 2025, la région Atsimo Andrefana a été le théâtre d’une séquence politique marquante : le Président de la Refondation de la République de Madagascar, le Colonel Randrianirina Michaël, y a effectué une visite de terrain, accompagné du Haut Conseiller Marcellin Ranoelson et du Ministre de la Jeunesse et des Sports Rasambany Alain. Présentée comme sa première visite officielle hors de la capitale, cette descente sur le terrain s’inscrit, selon les déclarations du Président, dans une volonté de rénovation de l’ensemble des secteurs du pays. À Toliara, les échanges ont été ouverts à tous, particulièrement tournés vers la Génération Z, les étudiants de l’Université de Toliara, les enseignants-chercheurs et les acteurs économiques. Le Chef de la Refondation a insisté sur une idée directrice : le développement durable doit partir de la base et suppose un changement de mentalité. Dans cette perspective, il a placé la voix des jeunes au centre du processus de réforme, considérant leur participation comme indissociable de la construction d’une République forte et durable. Les jeunes ont saisi l’occasion pour interroger le Président sur les luttes menées pour la refonte à Madagascar ; des questions auxquelles il a répondu en apportant des explications.

Une première visite officielle hors de la capitale, annoncée comme un acte fondateur

Le choix de la région Atsimo Andrefana pour cette première sortie officielle en dehors de la capitale revêt une portée symbolique claire, telle qu’elle ressort des déclarations faites lors de la visite. Le Président de la Refondation de la République de Madagascar a lui-même qualifié ce déplacement de premier acte officiel hors du centre politique du pays. Ce détail, loin d’être anecdotique, structure la lecture de l’événement : il ancre la démarche présidentielle dans la proximité avec les territoires et dans l’affirmation d’un cap politique destiné à toucher l’ensemble de la nation.

La visite est présentée comme répondant à des raisons « bien précises » dans le cadre de la rénovation de tous les secteurs. La formule, volontairement large, laisse entendre une ambition transversale. Sans énumérer de domaines spécifiques, le Président situe son action dans une logique de transformation globale. C’est donc moins la liste des chantiers qui prime, ici, que la méthode affichée : aller constater, écouter, discuter sur place, et reconnaître que les impulsions ne doivent pas seulement venir de la capitale.

La présence du Haut Conseiller Marcellin Ranoelson et du Ministre de la Jeunesse et des Sports Rasambany Alain à ses côtés renforce l’orientation de la démarche. Le déplacement apparaît comme une action collective, associant l’entourage politique et gouvernemental du Président à l’exercice de terrain. Le fait que le ministre en charge de la jeunesse et des sports participe à la visite contribue à souligner le centre de gravité du déplacement : un dialogue prioritaire avec les jeunes.

Cette première visite officielle hors de la capitale joue donc un double rôle. Elle est d’abord la marque d’une reconnaissance des réalités régionales, par la présence physique du Chef de la Refondation dans un territoire éloigné de l’espace institutionnel central. Elle est ensuite un message politique : l’action annoncée ne se limite pas à une déclaration, mais cherche à se connecter à la base, aux acteurs locaux, et à une partie de la population qui porte un regard direct sur les conséquences des réformes à venir.

À Toliara, des échanges ouverts avec la Génération Z et la communauté universitaire

Le cœur de la séquence s’est déroulé à Toliara, où des échanges et discussions « ouverts à tous » ont eu lieu. L’expression est importante : elle laisse apparaître une volonté de réunion large, non strictement protocolaire, dans laquelle la parole circule sans restriction d’accès énoncée. Le Président de la Refondation a ainsi rencontré les jeunes de la Génération Z de Toliara, les étudiants de l’Université de Toliara, des enseignants-chercheurs et des acteurs économiques.

Ce dispositif de rencontre met en avant plusieurs catégories sociales et professionnelles. D’abord, la Génération Z, explicitement citée, est placée au premier plan. Il ne s’agit pas seulement de « jeunes » au sens général, mais d’un segment clairement identifié, souvent perçu comme particulièrement sensible aux questions de changement, d’avenir et de participation. Ensuite, les étudiants de l’Université de Toliara sont mentionnés, soulignant le rôle de l’institution universitaire comme carrefour de réflexion et de projection vers le futur. La présence des enseignants-chercheurs ajoute une dimension intellectuelle et académique au dialogue, tandis que les acteurs économiques donnent une tonalité tournée vers la réalité productive et les conditions du développement.

Les échanges et discussions ont été « ouverts à tous », ce qui suggère une parole multiple et un questionnement libre. Cela dessine une scène où les préoccupations de la jeunesse et de la communauté universitaire peuvent être exprimées en présence des décideurs. La visite ne se réduit pas à une tournée d’observation : elle se structure autour d’une écoute organisée.

De manière générale, cette séquence à Toliara s’inscrit dans un principe simple : l’idée que les transformations annoncées doivent être débattues avec ceux qui vivent les réalités du territoire. Le Président et sa délégation ont cherché à rencontrer des publics porteurs d’analyses et de demandes diverses : jeunes en quête de perspectives, étudiants et universitaires soucieux des conditions de formation et de recherche, acteurs économiques confrontés aux contraintes locales et aux enjeux de croissance.

Dans le déroulé rapporté, Toliara apparaît ainsi comme un espace de dialogue entre l’autorité nationale et les forces vives locales. Les échanges, loin d’être réservés à une élite, ont impliqué une jeunesse large, signalant une orientation résolument participative et tournée vers la création d’un lien direct entre gouvernance et citoyens.

Le développement durable comme projet de base et changement de mentalité

Au cours de ces rencontres, le Président de la Refondation a défendu un principe central : le développement durable doit partir de la base. Cette affirmation, citée explicitement, constitue un axe de lecture majeur de la visite. Elle présente le développement non comme un mécanisme imposé d’en haut, mais comme un processus enraciné dans la société, nourri par les réalités locales et les dynamiques communautaires.

La formule « partir de la base » renvoie à une conception ascendante de la transformation. Dans cette perspective, la propreté, la cohésion, la justice sociale, l’initiative économique, la vitalité culturelle ou l’engagement citoyen commencent dans le quotidien des populations. Le Chef de la Refondation laisse ainsi entendre que les réformes envisagées ne s’installeront durablement que si elles sont portées, comprises et intégrées dans les comportements collectifs.

C’est là qu’intervient l’autre dimension de son propos : le développement durable nécessite « avant tout un changement de mentalité de chacun ». L’idée est posée en termes de responsabilité individuelle et collective. Elle ne renvoie pas uniquement aux structures institutionnelles, mais à la manière dont chaque citoyen se positionne dans la société. Un changement de mentalité implique une évolution des habitudes, des attentes, des formes de solidarité et du rapport au bien commun.

Dans le cadre de la visite, cette insistance sur les mentalités apparaît comme un appel adressé à la jeunesse. Le Président ne se contente pas d’annoncer une stratégie ; il met en avant une dynamique de transformation culturelle et sociale. Le développement durable, tel qu’il est présenté, ne se réduit pas à une politique environnementale ou économique. Il est un projet global, qui suppose des comportements alignés sur la durée, sur la stabilité, sur la continuité.

L’accent placé sur la base et sur les mentalités pointe en filigrane une volonté de rupture avec des logiques de développement ponctuelles ou fragmentées. Le Président évoque un processus qui ne se décrète pas mais se construit, dans le temps, au plus près des citoyens. En exprimant ce principe à Toliara, il cherche à ancrer la refondation dans les consciences locales, en fermant la distance entre discours national et implication quotidienne.

Ainsi, la visite de terrain se présente comme un espace où le message est à la fois politique et social. Politique, parce qu’il participe d’un programme de rénovation générale. Social, parce qu’il insiste sur la transformation des attitudes comme condition d’un développement durable. En reliant les deux, le Président propose une lecture de la refondation qui engage non seulement l’État mais aussi la société.

La place décisive accordée à la voix des jeunes dans la refonte

Parmi les messages les plus saillants de la visite, l’importance accordée à la jeunesse ressort nettement. Le Président de la Refondation a « mis en avant l’importance de la voix des jeunes » dans le processus de réforme. L’expression insiste sur la parole elle-même : la jeunesse n’est pas seulement un public à convaincre, mais un acteur à écouter.

Cette place attribuée aux jeunes est explicitée par une seconde affirmation : leur participation est « indissociable de la construction d’une République forte et durable ». Autrement dit, la refondation n’a de sens que si elle se nourrit de l’engagement des nouvelles générations. Le Président établit une forme de lien organique entre jeunesse et avenir institutionnel. Construire une République forte requiert l’énergie des jeunes, leur créativité, leur idéal, mais aussi leur vigilance et leur capacité de critique.

La rencontre avec la Génération Z, citée à plusieurs reprises, s’inscrit dans cette logique. Le choix d’un échange direct avec cette catégorie de jeunes suggère une volonté de comprendre leurs attentes, leurs frustrations éventuelles, leurs propositions, et de les intégrer à la réflexion nationale. Dans tout processus de refonte, la question de la légitimité est centrale. Ici, elle se renforce par l’écoute et l’inclusion de ceux qui formeront, par la durée, l’ossature sociale du pays.

Le discours rapporte que la participation des jeunes est une condition du durable. Cela signifie que la réforme cherchée ne relève pas d’un ajustement temporaire ou d’un programme limité dans le temps : elle ambitionne de produire des effets qui dureront. Dans ce cadre, les jeunes deviennent les garants du temps long. Leur implication est synonyme de continuité, d’appropriation et de transmission future.

À Toliara, ce positionnement se matérialise dans le format même des échanges. Ceux-ci ont permis à la jeunesse de prendre la parole, de poser des questions, d’exprimer des préoccupations. Le Président répond de manière explicative, ce qui laisse imaginer un dialogue non seulement symbolique mais également informatif. La refondation n’est pas présentée comme un concept abstrait ; elle est discutée, questionnée, mise en perspective avec les luttes menées pour elle.

En insistant sur la voix et la participation, le Président propose une relation politique fondée sur l’interaction plutôt que sur la verticalité exclusive. Cette posture, telle qu’elle apparaît dans la visite, traduit une orientation : le changement ne se fera pas sans les jeunes, et il doit être fait avec eux. La jeunesse est reconnue comme un partenaire stratégique de la transformation nationale.

Questions de la jeunesse sur les luttes de refonte : un dialogue direct avec le Président

Un moment clé de la visite a été souligné : « de nombreuses questions ont été posées par les jeunes et la Génération Z concernant les luttes menées pour la refonte à Madagascar ». Cette phrase donne à voir une jeunesse active, qui ne se contente pas d’écouter mais prend l’initiative d’interroger. Les questions portent sur les luttes engagées, c’est-à-dire sur l’histoire, les enjeux et la nature du processus de refondation.

Le fait que ces questions soient nombreuses montre l’intensité du dialogue. Il ne s’agit pas d’un échange marginal, mais d’un segment substantiel de la rencontre. Les jeunes semblent vouloir comprendre les raisons profondes de la refonte, ses étapes, ses objectifs, et éventuellement les moyens mis en œuvre. Leur curiosité politique est explicitement mise en avant.

Le Président a répondu en apportant « des explications ». La formulation insiste sur une démarche pédagogique : face aux interrogations, il clarifie, explicite, met en contexte. Cela confirme l’approche d’écoute et de dialogue qui traverse l’ensemble de la visite.

Dans une séquence politique, la qualité de l’échange n’est pas seulement dans le fait d’être présent, mais dans la capacité à créer un espace où les interrogations peuvent s’exprimer et recevoir des réponses articulées. À Toliara, les jeunes ont utilisé cette opportunité pour questionner la trajectoire de la refondation en tant que lutte. Le terme « luttes » évoque un processus qui a demandé de l’engagement, de la détermination et sans doute des obstacles. Les jeunes cherchent donc à situer ce combat, à en mesurer la portée et à comprendre comment il s’inscrit dans les transformations annoncées.

Ce moment final met en évidence une dynamique de transmission. Les jeunes questionnent le passé récent et le présent politique pour se projeter dans l’avenir. Le Président, en répondant, assure un relais de sens. La refondation, dans son discours, n’est pas un mot d’ordre vide ; elle s’appuie sur une histoire et un engagement que la jeunesse veut saisir.

Ainsi, la visite de terrain à Toliara ne se limite pas à un déplacement officiel. Elle a pris la forme d’un dialogue structuré autour de questions de fond, où les jeunes interrogent et où le Président explique. Cette interaction, présentée comme ouverte et participative, vient renforcer le message central de la visite : le développement durable et la rénovation de tous les secteurs ne se feront pas sans la base, sans un changement de mentalité, et sans la jeunesse comme force motrice.

Au terme de cette première sortie officielle hors de la capitale, le Président de la Refondation de la République de Madagascar a posé à Toliara les jalons d’une démarche qu’il veut nationale et inclusive. Accompagné de son Haut Conseiller et du Ministre de la Jeunesse et des Sports, il a inscrit son déplacement dans un cadre de rénovation globale, en privilégiant l’écoute des jeunes, de l’université et des acteurs économiques. Son message, centré sur un développement durable enraciné dans la base et soutenu par un changement de mentalité, s’est doublé d’un appel clair à la participation des nouvelles générations. Dans une atmosphère d’échanges ouverts, la jeunesse de la Génération Z a pris la parole, multipliant les questions sur les luttes de refonte, auxquelles le Président a répondu par des explications. Cette visite apparaît comme une étape significative d’une gouvernance qui affirme vouloir se construire avec, et non seulement pour, la jeunesse malgache.

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