Dans le cadre des efforts continus pour une gestion écologique et sociale durable, l'École Supérieure des Sciences Agronomiques de l'Université d'Antananarivo a récemment été le théâtre d'un atelier national crucial. Le 12 avril, des experts et des parties prenantes se sont réunis pour discuter des améliorations à apporter au cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) des aires protégées à Madagascar.
Le CGES : un outil vital pour la gestion durable
Le CGES est conçu pour identifier, gérer et évaluer les impacts, tant positifs que négatifs, des aires protégées sur l'environnement et les communautés locales. Cet outil joue un rôle essentiel dans la promotion d'un environnement durable sur le plan écologique, socioculturel et économique. Il est particulièrement crucial dans le contexte malgache où la biodiversité est à la fois riche et menacée.
Un partenariat entre gestionnaires et communautés locales
Une composante clé du CGES est l'accord passé entre les gestionnaires des aires protégées et les communautés locales. Cet accord détaille les modalités de participation des communautés dans la gestion des aires protégées, établissant leurs droits et obligations en ce qui concerne les activités économiques, culturelles et cultuelles. Il inclut également des mesures de sauvegarde pour les communautés et des modalités de suivi-évaluation de la mise en œuvre de cette convention.
Réforme et objectifs futurs
Depuis son initiation en 2020, la réforme du CGES vise à renforcer la conservation résiliente et équitable des aires protégées du pays. L'atelier a permis de mettre en lumière les progrès accomplis ainsi que les défis à relever pour atteindre ces objectifs ambitieux.
L'engagement des parties prenantes à l'atelier témoigne de la volonté collective de renforcer la gestion des aires protégées de Madagascar. En améliorant le CGES, Madagascar fait un pas de plus vers la protection efficace de son patrimoine naturel exceptionnel, tout en assurant le bien-être socioéconomique de ses communautés locales. Ces efforts sont essentiels pour préserver la biodiversité unique de l'île pour les générations futures.