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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Entre suspense électoral et bilan en pointillé, quel avenir pour Madagascar ?

Andry Rajoelina laisse planer le doute sur sa candidature future. En dépit des critiques de l'opposition, il évoque fièrement un bilan marqué par des réalisations concrètes et des perspectives prometteuses.


À quelques mois de la fin de son mandat et à deux mois de sa démission prévue, le président Andry Rajoelina entretient un suspens palpitant quant à sa candidature potentielle pour sa propre succession. Lors d'une émission spéciale tenue hier soir au Palais d'Iavoloha, le Chef de l'État a brillamment évité de répondre à cette question brûlante, préférant se concentrer sur la réalisation de ses engagements politiques, les Velirano. Durant un discours de trois heures, il a répondu courageusement aux questions épineuses et aux sujets d'actualité, abordant des thèmes tels que le sosialim-bahoaka, le taux de croissance, le taux de pauvreté, le délestage, sa naturalisation, les élections, les Jeux des Îles, ainsi que l'éventualité d'un remaniement gouvernemental en gestation.


Fier de son bilan, Andry Rajoelina a exposé les résultats de son premier quinquennat, marqué par les défis imposés par la pandémie de la COVID-19 et la crise économique mondiale causée par la guerre en Ukraine. Le Chef de l'État se targue d'avoir réalisé de nombreuses infrastructures essentielles pour la vie quotidienne des Malgaches. Parmi celles-ci, il énumère fièrement les 4 198 salles de classe construites, offrant l'accès à l'éducation à 209 000 enfants, ainsi que la distribution de 10 080 583 manuels scolaires, de tabliers, de sandales, de bicyclettes, et la mise en place de cantines scolaires bénéficiant à 728 000 enfants dans 1 447 EPP. Dans le domaine de la santé publique, il mentionne la construction de 28 hôpitaux, la dotation de 147 ambulances et le recrutement de 4 500 employés de santé en tant que fonctionnaires. D'autres infrastructures telles que les tribunaux et les prisons dans les zones reculées, les 28 stades et les gymnases manarapenitra implantés dans plusieurs districts, ont également été mises en avant pour leur impact sur la vie de la population. Cependant, Andry Rajoelina admet qu'il reste encore beaucoup à accomplir pour le développement de Madagascar, et rejette les faux débats politiciens au profit d'une action concrète.


Malgré les spéculations sur sa candidature, Andry Rajoelina affirme que sa popularité demeure solide auprès du peuple malagasy. Face à l'opposition qui remet en question ses sondages de popularité sur Facebook, le Chef de l'État reste convaincu des soutiens qu'il a reçus lors de rassemblements tels que la célébration du 26 juin à Mahamasina, où une foule nombreuse s'est rassemblée malgré l'appel au boycott. Pourtant, il choisit de ne pas évoquer pour le moment sa candidature à la Présidentielle, préférant mettre en avant ses projets de fin de mandat et sa vision pour le développement du pays. Lorsqu'on l'interroge sur sa naturalisation, il affirme que c'était une décision prise pour le bien-être de ses enfants et réfute les accusations de trafics. En dénonçant les calculs politiques de l'opposition, Andry Rajoelina souligne l'importance de se concentrer sur les enjeux du peuple malagasy plutôt que sur des querelles partisanes stériles. Faisant fi des rumeurs, il se concentre sur la résolution du problème du délestage en proposant l'utilisation de l'énergie renouvelable et en donnant un ultimatum au ministre de l'Énergie pour y parvenir d'ici trois semaines.

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