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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Harcèlement des dirigeants syndicaux à Fiadana : tensions et préoccupations


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Barson Rakotomanga, président d'un syndicat, a été convoqué à la Brigade Criminelle de la Paix de Fiadana, comme l'a indiqué son message sur Facebook. Il dénonce le harcèlement continu des dirigeants syndicaux et souligne la violation des droits et libertés syndicaux, en référence aux accords internationaux tels que ceux de l'OIT 87 et 98, ainsi que la constitution malgache de 2010.


Accusations et convocations

Le motif de cette convocation est lié à une prétendue "atteinte à la souveraineté nationale", stipulé dans la lettre de convocation numéro 855-SRC/2-CONV, signée par le chef du département de la police judiciaire de Fiadana, envoyée le mardi 21 novembre. Cette accusation similaire a également touché le président du syndicat des enseignants chercheurs de l'Université (Seces), suscitant des inquiétudes quant à ces poursuites liées à la sécurité nationale. Ces accusations font suite à une plainte déposée le 11 novembre dernier et transmise aux gendarmes pour enquête.


L'affaire en cours

Le procès fait suite à une lettre déposée au quartier général de l'armée, appelant les forces armées malgaches à prendre la responsabilité de la situation actuelle du pays. Cette action est considérée comme une infraction au Code pénal, en particulier dans la deuxième section, à partir de l'article 91. L'issue de cette affaire reste en suspens, avec une attente généralisée concernant la suite des événements et des développements dans cette affaire délicate et préoccupante pour les droits syndicaux.


Cette situation soulève des inquiétudes quant à la liberté d'expression et aux droits syndicaux dans le pays, avec des ramifications potentielles pour la justice et les libertés individuelles des leaders syndicaux.

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