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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

La junte au Mali suspend les activités politiques



La junte militaire au pouvoir au Mali a annoncé une mesure autoritaire en suspendant « jusqu'à nouvel ordre » les activités des partis politiques et des associations à caractère politique dans tout le pays. Cette décision, prise par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, vise à réprimer ce qu'elle qualifie de « discussions stériles » et de « subversion » dans le cadre du dialogue national initié le 31 décembre dernier.


Restrictions politiques accrues

La suspension des activités politiques constitue une nouvelle étape dans le durcissement du régime militaire au Mali. Cette mesure restreint davantage l'expression de toute forme d'opposition ou de dissidence, témoignant de la volonté des colonels au pouvoir de maintenir un contrôle strict sur la scène politique du pays.


Décret du conseil des ministres

Le décret annonçant la suspension des activités politiques a été pris lors d'un conseil des ministres présidé par le colonel Assimi Goïta. Cette décision a été officiellement annoncée par le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, lors d'une conférence de presse.


Contexte politique tendu

Cette mesure intervient dans un contexte politique tendu au Mali, marqué par des tensions persistantes entre la junte militaire et l'opposition civile. Depuis le renversement du président civil Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, les militaires ont maintenu leur emprise sur le pouvoir, faisant face à des critiques et des protestations de la part de certains secteurs de la société.


Appel à la retenue

Cette décision de suspendre les activités politiques suscite des inquiétudes quant à la pérennité de la démocratie et de l'État de droit au Mali. Les observateurs appellent au respect des droits fondamentaux et à la restauration d'un processus politique inclusif et transparent dans le pays.

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