Depuis plus de deux ans, le plan « Marseille en grand », initié par Emmanuel Macron, est en cours. La secrétaire d'État chargée de la citoyenneté et de la ville, Sabrina Agresti-Roubache, a annoncé une accélération du contrôle des progrès réalisés, exprimant une volonté de stimuler davantage ce plan ambitieux.
Une nouvelle phase de développement
Le secrétaire d'État, responsable du pilotage du plan « Marseille en grand », a clairement indiqué une volonté d'aller au-delà et plus vite dans la réalisation des objectifs. Annoncé par le président Emmanuel Macron en septembre 2021, ce plan englobe plusieurs secteurs clés pour Marseille : sécurité, éducation, transports, rénovation urbaine, santé et culture. L'investissement de l'État atteint 5 milliards d'euros, un engagement colossal pour la deuxième ville de France.
Un début d'impatience gouvernementale
Malgré un démarrage prometteur avec 90 % des projets engagés, le secrétaire d'État exprime une insatisfaction quant au rythme d'avancement. Elle a souligné que l'engagement initial ne garantit pas nécessairement des projets terminés ou progressant à un rythme optimal. Ce discours critique s'est également rédigé directement aux élus locaux lors de sa visite sur le terrain, une manière de témoigner d'une volonté de voir Marseille progresser plus rapidement.
Journée de supervision et d'implication
Sabrina Agresti-Roubache a initié une journée de rencontres avec les représentants des collectivités locales suivie d'une visite sur le terrain. Au programme : une école primaire en construction et l'inspection des travaux d'extension du tramway marseillais, deux projets emblématiques du plan « Marseille en grand ». Ces visites s'inscrivent dans une volonté de superviser et de soutenir les initiatives qui sont gérées par la mairie et la métropole Aix-Marseille-Provence, malgré les tensions politiques qui influent sur la dynamique des projets.