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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Présidentielle 2023 : Le gouvernement confirme le calendrier électoral de la CENI.

Le premier tour de l'élection présidentielle est prévu pour le jeudi 9 novembre, suivi du second tour le 20 décembre. En outre, le décret de convocation des électeurs a également été adopté lors de cette réunion cruciale.


Le compte à rebours a commencé pour l'élection présidentielle de cette année, avec une validation officielle du calendrier électoral par le gouvernement. Hier, le conseil du gouvernement a donné son approbation au calendrier proposé par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).


La CENI avait initialement proposé un chronogramme pour la présidentielle en février dernier. Bien que les dates soient légèrement en avance par rapport aux dispositions de la Constitution, la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) a confirmé leur conformité à la loi fondamentale du pays. Selon la loi en vigueur, la campagne électorale pour le premier tour de la présidentielle débutera le 10 octobre 2023, soit 30 jours avant le scrutin. Par ailleurs, si le président actuel souhaite se représenter, il devra démissionner 60 jours avant le scrutin. Par conséquent, Andry Rajoelina devra démissionner le 10 septembre prochain. Conformément à la Constitution, le président du Sénat assurera l'intérim de la présidence jusqu'à l'investiture du nouveau président. L'actuel président par intérim est Herimanana Razafimahefa, un fidèle compagnon d'Andry Rajoelina, qui avait été son porte-parole lors de la présidentielle de 2018. Il a également été membre de la Haute Autorité de la Transition (HAT) pendant la période de Transition de 2009 à 2013, malgré son appartenance à l'époque au Grad Iloafo de Tovonanahary Rabetsintonta, un parti politique pro-Ravalomanana.


Selon des sources concordantes, les candidats pourront déposer leurs dossiers de candidature auprès de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) ou de la CENI à partir du mois d'août. En 2018, la période de dépôt de candidature avait duré 20 jours, du 1er au 21 août. De plus, le montant de la caution aurait été considérablement augmenté, passant de 50 millions d'ariary à 200 millions d'ariary. Autrement dit, cette élection présidentielle ne sera pas réservée aux candidats dépourvus de moyens financiers conséquents.


Cependant, des incertitudes persistent quant au financement de l'organisation de ces élections. Interrogé à ce sujet, le gouvernement a promis de fournir des éclaircissements dans les jours à venir, peut-être lors d'une émission hebdomadaire animée par son porte-parole sur les chaînes nationales vendredi prochain.

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