Silence gouvernemental face à l'appel au dialogue post-électoral à Madagascar
- Ravoavahy Raharimalala

- 22 nov. 2023
- 2 min de lecture

La situation politique actuelle à Madagascar se caractérise par le mutisme du gouvernement face à l'appel international au dialogue. Malgré les appels à la discussion, émanant d'observateurs internationaux et de pays occidentaux, le gouvernement reste silencieux, évitant soigneusement toute discussion sur le sujet.
Réactions et appels internationaux
L'appel à un dialogue constructif a été soutenu par des nations telles que les États-Unis, la Suisse, le Japon et certains membres de l'Union Européenne, soulignant l'importance cruciale de cette approche pour apaiser les tensions politiques. Cependant, le gouvernement n'a pas répondu à ces sollicitations dans ses discours officiels, suscitant des inquiétudes quant à sa volonté de résoudre la crise par le dialogue.
Tensions persistantes et appels à la discussion
Les observateurs internationaux de l'Union Africaine, de la SADC et de l'OIF, ayant surveillé les élections malgaches du 16 novembre, ont unanimement appelé à un dialogue pour éviter une escalade des tensions politiques.
Malgré le silence du gouvernement, les opposants insistent sur la nécessité d'un dialogue inclusif pour aborder les problèmes nationaux. Des entités telles que le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes et une plateforme de dialogue dirigée par la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, intensifient leur appel au dialogue, estimant qu'une telle approche est indispensable pour apaiser la situation politique.
Risques d'instabilité et besoin d'inclusivité
Le refus continu du gouvernement de répondre à cet appel suscite des préoccupations quant à la stabilité politique. L'absence de dialogue risque de polariser davantage la société et de freiner les possibilités de réconciliation, selon les partisans du dialogue. Pour eux, une approche inclusive est essentielle pour impliquer toutes les parties prenantes dans la recherche de solutions communes.
Cependant, jusqu'à présent, la fermeté des forces de l'ordre a été un facteur déterminant pour maintenir l'ordre, limitant l'ampleur des manifestations en raison de l'intransigeance des chefs militaires.


