Le Premier ministre indien Narendra Modi lance un projet de réforme du Code civil, suscitant des débats houleux entre partisans et opposants, notamment les clergés, tandis que les femmes musulmanes espèrent ce changement.
L'Inde, un pays diversifié sur le plan religieux, se distingue par l'existence de cinq codes civils distincts. Les hindous, chrétiens et musulmans sont régis par des règles matrimoniales, de divorce et d'héritage inspirées de leurs traditions respectives. Au fil du temps, la plupart de ces règles ont été modernisées afin de faciliter les procédures de divorce parmi les chrétiens et d'interdire les mariages de mineurs parmi les hindous.
Ces réformes ont cherché à adapter les lois aux réalités contemporaines, permettant ainsi aux individus de mettre fin à leur mariage de manière plus simple et de protéger les droits des enfants. Toutefois, malgré ces changements, la question d'un code civil unique demeure controversée. Certains soutiennent qu'une uniformisation des lois serait bénéfique pour garantir l'égalité et la justice, tandis que d'autres s'opposent à tout changement, craignant une atteinte à leurs traditions et à la diversité culturelle du pays.