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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Tensions Pré-Électorales : L'opposition crie à l'intimidation



À l'approche des élections législatives, l'atmosphère politique se charge de plus en plus. Le regroupement d'opposition Firaisankina tire la sonnette d'alarme, dénonçant une série de pressions exercées sur les fonctionnaires pour des motifs politiques. Ces actions, qualifiées d'irrégulières, ont été portées à l'attention de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC).


Une stratégie d'intimidation pointée du doigt

Selon la députée Hanitra Razafimanantsoa, candidate dans le 1er arrondissement, les préfets, les chefs de districts et les sous-préfets sont particulièrement visés. Ils seraient menacés de mutations et autres représailles s'ils ne soutiennent pas la plateforme présidentielle ou s'ils montrent leur appui aux groupes d'opposition. Ces pressions, qui vont jusqu'à l'intimidation verbale et les menaces de sanctions financières ou judiciaires, ont été explicitement condamnées par les membres de l'opposition.


Des accusations concrètes contre des figures du gouvernement

L'affaire a pris une dimension plus personnelle lorsque Marco Duhamel Andriamananjara, colistier de Mamy Haja Charlot dans le district de Mananjary, a révélé avoir été directement intimidé par le directeur de cabinet du ministère de l'Éducation nationale. Ce dernier l'aurait menacé de répercussions sérieuses s'il ne se retirait pas de la liste de son parti pour rejoindre celle soutenue par le gouvernement. Ces pratiques, bien que non nouvelles, semblent prendre une ampleur particulière à l'approche du scrutin, marquant une utilisation de l'appareil administratif à des fins politiques manifestes.


Appel à la vigilance et à la responsabilité

Face à ces enjeux, l'opposition exprime une profonde méfiance envers certaines actions des membres actuels et passés du gouvernement, notamment ceux qui se présentent à l'élection. Elle met en garde contre l'usage abusif des ressources publiques pour influencer le processus électoral, rappelant des abus antérieurs associés à des figures telles que le ministre de l'Intérieur, Justin Tokely. L'appel est lancé pour que la CENI et la HCC prennent des mesures concrètes pour garantir un environnement électoral équitable et libre de toute contrainte.


Cette situation met en lumière les défis de la démocratie dans le contexte électoral, où la transparence et l'équité doivent être rigoureusement protégées pour préserver la confiance dans les institutions et le processus démocratique.

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