Une demande controversée a été adressée à la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, par trente-neuf députés de divers horizons politiques. Ces députés, issus des groupes écologiste, socialiste et « insoumis », réclament la levée de l'immunité parlementaire de Meyer Habib, membre du groupe Les Républicains.
Des propos susceptibles de conduire à la Levée d'immunité
La demande découle de déclarations tenues par Meyer Habib lors des séances de questions au gouvernement, mettant en cause la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna. Durant ces débats, le député a prononcé à deux reprises la phrase « Et ce n'est pas fini ! » alors que la ministre réagissait à la mort d'un agent du Quai d'Orsay à la suite de bombardements israéliens sur un bâtiment résidentiel abritant des civils.
Accusations d'apologie de crimes de guerre
Les rédacteurs du courrier estiment que les propos de Meyer Habib peuvent être interprétés comme une forme d'apologie de crimes de guerre. Ils soulignent le caractère troublant de ces paroles dans le contexte des événements à Gaza, incitant ainsi à considérer la levée de son immunité parlementaire.
Un appel à la responsabilité politique
Cette demande suscite des débats et des réactions diverses, reflétant les tensions et les divergences d'opinions sur la situation à Gaza. Elle souligne également l'importance de la responsabilité politique et de la nature des discours tenus dans le cadre des débats parlementaires, notamment lorsqu'ils touchent à des questions sensibles telles que les conflits internationaux.