Qui est Mohamed El-Had Houmadi ?

Aux Comores, la politique se raconte souvent à travers des parcours qui mêlent administration, engagements locaux et réseaux associatifs. Mohamed El-Had Houmadi appartient à cette génération de responsables dont l’ascension ne s’est pas faite uniquement dans les états-majors partisans, mais aussi dans des lieux plus discrets où se construit l’influence : les médias publics, les institutions insulaires, les structures sportives, les coopératives financières, puis le Parlement. Né à Ouani, sur l’île d’Anjouan (Ndzuani), il a longtemps été identifié comme un professionnel de l’information avant d’entrer plus frontalement dans l’action publique. Sa nomination, en avril 2025, au ministère de la Jeunesse, de l’Emploi, du Travail, des Sports, des Arts et de la Culture, l’a fait changer de dimension : le voilà responsable d’un portefeuille social et symbolique, au moment où le pays affiche des ambitions en matière d’insertion des jeunes et de rayonnement sportif, notamment avec l’horizon des Jeux des îles de l’océan Indien prévus aux Comores en 2027.

Mais qui est-il exactement, au-delà de l’intitulé de son ministère et des communiqués protocolaires ? Pour répondre, il faut retracer une trajectoire faite de strates successives : formation à l’étranger, carrière dans la presse et l’audiovisuel, responsabilités administratives, investissement dans le football régional, puis entrée dans le jeu parlementaire avant le passage au gouvernement. Ce récit n’a rien d’un portrait figé : il éclaire aussi la manière dont, aux Comores, l’État recrute et légitime une partie de ses cadres, dans un contexte politique fortement structuré par la présidence d’Azali Assoumani et les recompositions gouvernementales de ces dernières années.

Origines, repères biographiques et formation : un itinéraire entre Ouani, Mutsamudu et Le Caire

Les éléments biographiques disponibles dessinent un ancrage clair sur l’île d’Anjouan. Mohamed El-Had Houmadi est né le 30 décembre 1983 à Ouani, une localité connue pour son histoire et son rôle dans la vie sociale de l’île. Il est présenté comme marié et père de quatre enfants, détail fréquemment mentionné dans les notices de responsables publics aux Comores, où la dimension familiale reste un marqueur de respectabilité sociale et de proximité avec la population.

Son parcours scolaire passe par Mutsamudu, capitale d’Anjouan, où il obtient son baccalauréat en 2001. Ce point est important : Mutsamudu n’est pas seulement un centre administratif, c’est aussi un pôle scolaire et culturel de l’île, qui concentre des établissements et des réseaux d’anciens élèves. Dans un pays où les trajectoires publiques reposent souvent sur des sociabilités locales fortes, l’étape mutsamudienne compte.

Vient ensuite l’expérience étrangère, fréquente chez de nombreux cadres comoriens : Le Caire. Mohamed El-Had Houmadi a poursuivi ses études à l’Université du Caire, en Égypte. Deux précisions apparaissent dans les profils publiés : il obtient une maîtrise en langues et littérature françaises en 2007, puis suit des études de journalisme en 2008 dans la même université. Cette double orientation dit quelque chose de sa formation : un socle littéraire francophone, dans un pays où le français demeure langue de travail institutionnelle, et une spécialisation dans les métiers de l’information, secteur stratégique dans un État insulaire où l’audiovisuel public pèse lourd dans la diffusion des messages officiels comme dans la fabrication de l’opinion.

Le détour par l’Égypte n’a rien d’anecdotique. Il s’inscrit dans une tradition d’échanges éducatifs avec le monde arabe, dont les Comores sont proches par l’histoire, la religion et certaines coopérations, tout en restant ancrées dans l’espace francophone. Le fait que Houmadi soit formé en langue et littérature françaises au Caire illustre bien cette articulation : se préparer à exercer dans un environnement comorien francophone tout en se formant dans un cadre universitaire arabophone majeur.

Sur le plan biographique strict, il faut aussi souligner ce que ces notices ne disent pas : elles n’entrent pas dans le détail d’un engagement partisan initial, ni dans une trajectoire militante classique. Elles insistent davantage sur la compétence (études, métier), puis sur les responsabilités progressivement occupées. Cette manière de présenter un responsable politique est en soi une information : elle contribue à construire une image de technicien devenu décideur, plutôt que celle d’un apparatchik.

Du journalisme à l’appareil d’État : ORTC, information publique et administrations insulaires

Avant la politique au sens électoral, Mohamed El-Had Houmadi est d’abord un homme des médias. Les profils publiés au moment de son entrée au gouvernement rappellent qu’il a travaillé comme journaliste au journal Al-Balad ainsi qu’à l’ORTC, l’Office de Radio et Télévision des Comores, acteur central de l’audiovisuel public.

Son passage à l’ORTC ne se limite pas à une présence de terrain : il est mentionné comme rédacteur en chef entre 2010 et 2013, puis directeur de l’information et de la communication de 2013 à 2016. Dans n’importe quel pays, mais plus encore dans un archipel où la télévision et la radio publiques structurent la circulation des nouvelles, ce type de responsabilité place un cadre au cœur de la mécanique institutionnelle : arbitrer les sujets, gérer les équipes, composer avec les priorités gouvernementales, tout en maintenant une crédibilité minimale face au public.

Ce parcours médiatique explique aussi pourquoi, lors de sa nomination, une partie des commentaires le décrivent comme « journaliste de formation ». Cela participe d’un récit de légitimation : un ministre qui connaît la communication, la mise en scène des politiques publiques, les contraintes de la narration officielle, mais aussi l’importance de parler à la population, notamment à la jeunesse, cœur de son portefeuille.

L’autre dimension, moins visible mais révélatrice, est son passage par des fonctions administratives et financières à l’échelle insulaire. Il est indiqué qu’il a travaillé au commissariat en charge des Finances de Ndzuani. Les commissariats insulaires, dans l’organisation comorienne, sont des structures importantes pour la gestion locale. Même si les détails ne sont pas publics dans les notices consultées (poste exact, durée, missions), la mention elle-même signale une familiarité avec les rouages budgétaires et la gestion publique, compétence précieuse pour un responsable appelé à gérer des programmes, subventions et politiques d’emploi.

Autre élément : il a été président de l’administration de la Meck de Ouani. Les Meck sont des institutions de microfinance coopérative, bien implantées dans la région, et souvent proches des réalités économiques de terrain (petites activités, commerce, agriculture, artisanat). La présidence d’une administration de ce type traduit une insertion locale forte et une capacité à travailler avec des acteurs socio-économiques. Là encore, sans extrapoler sur les décisions prises, on peut relever ce que cela indique : un profil qui a circulé entre information, administration et économie de proximité, avant d’endosser un rôle national.

Ce passage par les médias et les structures locales éclaire aussi un phénomène plus large : aux Comores, la frontière entre « technicien », « communicant » et « politique » est poreuse. Les carrières se font par glissements : de la production de l’information à la gestion de l’information ; de la gestion de l’information à la représentation ; de la représentation à la décision ministérielle. Mohamed El-Had Houmadi incarne assez bien cette séquence.

Il faut également noter que cette trajectoire s’est déroulée dans une période où l’État comorien a connu plusieurs recompositions institutionnelles et politiques, notamment après la révision constitutionnelle de 2018 et les cycles électoraux ultérieurs. Sans entrer ici dans une analyse partisane, ces contextes favorisent parfois l’émergence de profils capables de « tenir » un discours public, d’assumer une présence médiatique, et de piloter des administrations aux moyens limités.

De l’engagement sportif à la visibilité nationale : le football comme tremplin et réseau

S’il est un fil conducteur qui traverse les descriptions de Mohamed El-Had Houmadi, c’est le sport, et plus précisément le football. Il est présenté comme « très engagé dans le domaine du sport », et il est mentionné comme vice-président de la Ligue de football de Ndzuani. Une autre présentation précise qu’entre 2020 et 2025, il a occupé le poste de vice-président de la ligue régionale, présidée par Chamou Ali.

Aux Comores, le football est bien plus qu’un loisir : c’est un espace de sociabilité, de prestige local, parfois de tensions, mais aussi un vecteur d’affirmation nationale, notamment depuis les progrès de la sélection et l’intérêt croissant du public. Être cadre d’une ligue régionale, c’est gérer des compétitions, arbitrer des conflits, mobiliser des financements, dialoguer avec des clubs, et parfois négocier avec des autorités locales. Cela crée des réseaux transversaux, qui vont des quartiers aux administrations, et qui peuvent devenir des ressources politiques.

Lors de sa nomination, certains acteurs du milieu sportif ont officiellement salué l’événement : un exemple est mentionné, celui du club Djabal FC, champion des Comores 2023, qui a adressé des félicitations. Un message d’encouragement du sélectionneur national de football, Stefano Cusin, est également rapporté dans la couverture de l’époque. Ces éléments ne sont pas des preuves de politique publique, mais ils donnent la température d’un milieu : l’arrivée d’un dirigeant issu du football est perçue comme l’opportunité d’avoir, au ministère, quelqu’un qui connaît les réalités du terrain.

Le contexte renforce cette attente : l’organisation annoncée des Jeux des îles de l’océan Indien 2027 aux Comores. Le fait que cette échéance soit citée dès les premiers articles sur sa nomination montre à quel point l’événement structure l’agenda du sport comorien. Un ministre des Sports (ou, ici, un ministre qui a le sport dans un portefeuille plus large) est jugé aussi à sa capacité à préparer un tel rendez-vous : infrastructures, logistique, fédérations, formation, sélection, financements.

Dans le même temps, la présence du sport dans un portefeuille élargi (jeunesse, emploi, travail, arts, culture) introduit une contrainte : il ne s’agit pas seulement de performance et d’événements, mais aussi de politiques sociales. Le football peut aider à parler à la jeunesse, à structurer des programmes d’encadrement, à offrir des parcours, mais il peut aussi concentrer l’attention et masquer d’autres urgences. La manière dont un ministre arbitre entre ces priorités est toujours délicate, surtout dans un pays où les attentes de la jeunesse sur l’emploi sont fortes.

Un autre point mérite d’être relevé : l’engagement sportif a précédé la nomination ministérielle, mais il l’accompagne aussi comme élément d’identité publique. Le ministre n’arrive pas « de nulle part » : il arrive avec une image déjà construite dans un domaine populaire, ce qui est politiquement utile. Dans des sociétés où la notoriété se bâtit davantage par la proximité que par les discours idéologiques, ces ancrages comptent.

Enfin, l’activité sportive est aussi un lieu où se forme un savoir-faire d’organisation : planifier, coordonner, arbitrer. Les compétences acquises dans les ligues ne se transposent pas mécaniquement à un ministère, mais elles peuvent renforcer une posture de gestionnaire, surtout lorsqu’on doit mobiliser des partenaires (fédérations, sponsors, collectivités, acteurs étrangers). Les échanges rapportés avec des partenaires internationaux dans le cadre du ministère montrent que, très vite, le portefeuille a été placé dans une logique de coopération.

Le moment politique : une nomination en avril 2025 et un ministère à périmètre large

Mohamed El-Had Houmadi entre au gouvernement dans un contexte précis : le remaniement du 14 avril 2025, décidé par le président Azali Assoumani. Ce remaniement est formalisé par le décret n°25-027/PR, daté de Moroni, 14 avril 2025, relatif à la composition du gouvernement de l’Union des Comores. Dans ce décret, il apparaît à la liste des ministres nommés : « Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi, du Travail, des Sports, des Arts et de la Culture ».

L’intitulé est long, mais il dit tout : c’est un super-ministère social et symbolique, qui réunit à la fois des politiques de jeunesse et d’insertion, la question du travail (donc les relations sociales et une partie du droit du travail), et le sport-culture, domaines très visibles et politiquement sensibles. Ce type de portefeuille impose de naviguer entre l’urgence du quotidien (emploi, formation, tensions sur le marché du travail) et la vitrine nationale (sport, arts, culture).

Les présentations publiées au moment du remaniement insistent sur le fait qu’il fait partie des « nouveaux visages » entrant au gouvernement, tandis que d’autres ministres sont reconduits. La logique, côté exécutif, est de recomposer sans bouleverser totalement : intégrer des profils jugés utiles, tout en maintenant une continuité politique. Dans les pays à institutions parfois fragiles, ces remaniements servent aussi à équilibrer des forces, à intégrer des réseaux, à répondre à des attentes régionales.

Sur le plan strictement factuel, les mêmes profils rappellent ses expériences antérieures : journaliste, responsabilités à l’ORTC, engagement sportif, fonctions dans l’administration insulaire, présidence au sein d’une structure de microfinance locale. L’ensemble construit un récit cohérent : un responsable connu localement, doté d’une visibilité nationale via les médias, et renforcé par le sport, devenu ministre dans un gouvernement resserré.

Après sa nomination, plusieurs communications publiques rapportent des activités relevant de son département. On le voit, par exemple, conduire ou accueillir des échanges institutionnels portant sur la coopération dans les domaines de la jeunesse, des sports et de la culture. Une note diplomatique évoque une rencontre avec l’ambassadeur de Chine aux Comores, centrée sur la coopération bilatérale dans ces secteurs et une visite d’institutions du ministère.

La communication ministérielle insiste aussi sur des prises de parole autour des priorités « sport et culture », présentées comme des piliers majeurs du département, et sur la volonté d’améliorer les conditions de préparation de l’encadrement et de l’équipe nationale. Là encore, l’information est importante non pas parce qu’elle prouverait des résultats, mais parce qu’elle révèle la hiérarchie affichée des priorités : la performance sportive comme vitrine, la culture comme identité, et l’arrière-plan social (jeunesse, emploi, travail) qui demeure le socle du portefeuille.

On observe ainsi un double registre : d’un côté, le ministère traite d’enjeux structurels (emploi, travail) ; de l’autre, il occupe une place de « représentation » (sport, culture). Ce mélange n’est pas neutre. Il peut faciliter l’adhésion populaire si les succès sportifs et les politiques culturelles servent de levier de cohésion, mais il peut aussi exposer le ministre à des critiques si l’enthousiasme symbolique ne se traduit pas par des améliorations tangibles sur l’emploi des jeunes.

Enfin, le fait que le décret précise que le texte sera enregistré et publié au Journal officiel rappelle la formalité institutionnelle de la nomination : aux Comores, comme ailleurs, l’entrée au gouvernement n’est pas qu’un fait politique, c’est un acte juridique de l’exécutif. Ce rappel peut sembler évident, mais il compte dans des contextes où la légalité de la composition des gouvernements est un sujet sensible, scruté par les acteurs politiques et la société civile.

Ce que raconte ce parcours : une génération de cadres hybrides et les attentes autour de la jeunesse

Le portrait de Mohamed El-Had Houmadi n’est pas seulement celui d’un individu. Il reflète une tendance plus large : l’émergence de cadres « hybrides », à la fois professionnels de secteurs techniques (médias, administration, finance coopérative) et figures de représentation (sport), qui entrent ensuite dans la sphère gouvernementale. Ce type de parcours peut être lu comme une réponse à plusieurs défis de l’État comorien.

Le premier défi est celui de la communication publique. Un ancien responsable de l’information et de la communication, passé par l’ORTC, arrive au gouvernement avec une connaissance fine des canaux de diffusion, des rythmes médiatiques, et de l’importance d’occuper l’espace public. Dans une époque de circulation rapide des rumeurs, d’influence des réseaux sociaux et de défiance politique, cette compétence est précieuse, voire stratégique.

Le deuxième défi est celui de la jeunesse. L’intitulé même du ministère rappelle l’ampleur de l’enjeu : jeunesse, emploi, travail. Dans un pays jeune démographiquement, l’insertion est un sujet quotidien, lié à la formation, à la mobilité, à l’économie informelle, aux aspirations migratoires, et à la perception de l’avenir. Un ministre qui vient d’un milieu proche du public (médias) et d’un univers fédérateur (sport) peut espérer toucher cette population, à condition de transformer cette proximité en politiques concrètes.

Le troisième défi est celui du lien entre l’État central et les dynamiques insulaires. Mohamed El-Had Houmadi est clairement identifié à Anjouan : naissance à Ouani, baccalauréat à Mutsamudu, engagement dans la ligue de football de Ndzuani. Sa présence au gouvernement peut aussi être lue comme un signal d’équilibre territorial, dans un archipel où les sensibilités insulaires comptent et où la représentation des îles dans les institutions reste un enjeu politique permanent.

Le quatrième défi concerne la diplomatie sectorielle. Les activités rapportées du ministère montrent que la jeunesse, le sport et la culture sont aussi des terrains de coopération internationale : échanges, projets, infrastructures, formations. Les rencontres institutionnelles mentionnées indiquent que, dès les premiers mois, la dimension internationale est mobilisée comme levier. Dans des États aux ressources limitées, ces partenariats deviennent souvent essentiels pour financer ou accompagner des programmes.

Reste la question centrale : que peut-on attendre d’un tel profil à ce poste ? Un article journalistique ne peut pas inventer des bilans ni projeter des succès ; il peut, en revanche, identifier les lignes de tension.

La première tension est celle de la dispersion. Un ministère aussi vaste peut diluer l’action : l’emploi et le travail demandent des politiques de long terme, des statistiques, des dispositifs, des réformes, des concertations ; le sport demande des résultats visibles, des compétitions, des infrastructures ; la culture exige des arbitrages sur la création, le patrimoine, l’éducation artistique. L’efficacité dépendra de l’équipe, des budgets et de la capacité à prioriser.

La deuxième tension est celle des symboles contre les réalités. Les grands événements, comme les compétitions sportives régionales, offrent une visibilité. Mais la jeunesse juge aussi sur l’accès au premier emploi, sur les formations disponibles, sur la possibilité de vivre dignement sans partir. La popularité d’un ministre dans le sport peut devenir une force, ou un piège, si elle masque l’urgence sociale.

La troisième tension tient à la place de la politique. Mohamed El-Had Houmadi est présenté comme un « nouveau visage » au gouvernement, mais il s’inscrit dans une architecture décidée par le président, via décret. Sa marge de manœuvre dépendra de l’équilibre gouvernemental, des arbitrages budgétaires, et de la cohérence globale de l’exécutif. Dans les systèmes présidentialisés, le ministre est souvent un exécutant de ligne autant qu’un gestionnaire, et son autonomie est variable selon les dossiers.

Enfin, il faut rappeler que l’image publique d’un responsable se construit aussi dans la durée. Les profils publiés lors de la nomination donnent une photographie : naissance, études, étapes professionnelles. Mais la perception dans l’opinion évolue ensuite avec les décisions, les crises, les réussites ou les controverses. À ce stade, ce que l’on sait de Mohamed El-Had Houmadi, c’est surtout l’itinéraire : un journaliste formé au Caire, devenu cadre de l’audiovisuel public, engagé dans le football régional, passé par des responsabilités administratives et locales, et propulsé en 2025 dans un ministère clé pour l’avenir social et culturel du pays.

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